Résection de la prostate par laser

Je vais avoir une résection de la prostate par laser

La résection par laser permet de traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate (adénome de la prostate) par les voies naturelles avec un moindre risque de saignement et une réduction de la durée de l’hospitalisation par rapport à la technique chirurgicale classique.

Pourquoi pratique-t-on la résection de la prostate par laser ?

La résection de la prostate par laser est destinée au traitement de l’hypertrophie bénigne prostatique (HBP) également appelée adénome prostatique.

Lorsque le traitement médical n’est plus efficace, une intervention chirurgicale peut vous être proposée. Comparée à la chirurgie classique de l’HBP, l’utilisation du laser diminue le risque d’hémorragie après l’intervention et réduit la durée d’hospitalisation.

Qu’est-ce qu’une résection laser de la prostate ?

Cette intervention est réalisée sous anesthésie générale ou locorégionale par les voies urinaires naturelles, le chirurgien introduisant son appareil laser par l’urètre.

Cette intervention peut utiliser :

– soit la vaporisation laser : le tissu de l’adénome est vaporisé (ce qui le détruit) par le biais d’un laser. Dans ce cas, aucune analyse de l’adénome n’est possible ;

– soit l’énucléation de l’adénome à la fibre laser (l’adénome est repoussé dans la vessie et fragmenté). Cette technique, réservée aux plus gros adénomes, permet l’analyse microscopique des tissus après évacuation des fragments.

En fin d’intervention, le plus souvent, une sonde est mise en place dans la verge. En cas de besoin, elle peut permettre de laver la vessie de façon continue avec du sérum pour éviter la formation de caillots de sang et l’obstruction de la sonde.

L’intervention nécessite une hospitalisation de 24 à 72 heures, en général.

Comment dois-je me préparer à cette intervention ?

Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d’anesthésie préopératoire est nécessaire quelques jours avant l’operation.

Vous devrez effectuer une analyse d’urine avant l’intervention pour vérifier la stérilité des urines ou traiter une éventuelle infection. Une infection urinaire non traitée peut, en effet, conduire à repousser la date de votre opération.

Quelles en sont les suites ?

La sonde urinaire sera ôtée, le plus souvent un à deux jours après l’intervention.

Après s’être assuré que vous urinez normalement, le chirurgien urologue vous autorisera à rentrer chez vous. Un traitement par antiseptiques urinaires et anti-inflammatoires peut être prescrit pour une durée de quelques jours. La reprise de votre activité professionnelle est envisageable 20 à 30 jours après l’intervention.

La reprise de la sexualité est déconseillée avant trois semaines.

Quelles sont les éventuelles complications ?

Elles sont rares, mais dépendent notamment du volume de l’adénome à traiter.

• Un saignement peut apparaître pendant plusieurs jours à quelques semaines après l’intervention. Une réintervention peut se révéler nécessaire pour retirer des caillots sanguins accumulés dans la vessie.

• La persistance d’un syndrome d’irritation de la vessie avec mictions fréquentes et urgentes peut se prolonger plusieurs semaines, voire quelques mois, et requérir un traitement spécifique.

• L’infection urinaire (complication la plus fréquente) peut nécessiter un traitement antibiotique.

• Il existe un risque d’éjaculation rétrograde (l’émission de sperme se faisant dans la vessie).

• L’incontinence urinaire est rare et souvent transitoire.

• Dans de rares cas, un rétrécissement secondaire du canal de l’urètre ou du col de la vessie peut survenir et nécessiter une réintervention.

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