Incontinence urinaire

Bien que moins fréquente que chez la femme pour des raisons anatomiques, l’incontinence urinaire masculine correspond à l’émission involontaire d’urine. Elle survient soit à l’effort soit par envie très urgente, et peut parfois s’aggraver dans la journée. 10% des hommes de 60 ans et 30 % des hommes de plus de 90 ans en souffrent.

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À quoi est due mon incontinence urinaire ?

Il existe plusieurs formes d’incontinence urinaire chez l’homme :

  • L’incontinence par hyperactivité de la vessie : la vessie se contracte de manière anarchique, conduisant ainsi à des pertes d’urine ou des envies irrépressibles d’uriner.
  • L’incontinence par regorgement (phénomène du trop-plein) : dans ce cas, le trop-plein est lié à une rétention chronique d’urine du fait soit d’un obstacle au niveau de l’urètre, soit d’un dysfonctionnement dans le réflexe pour uriner, d’origine neurologique (on appelle cela une « vessie neurologique »).
  • L’incontinence par faiblesse du sphincter urinaire, lequel permet de retenir les urines. Elle est le plus souvent liée aux séquelles d’une intervention chirurgicale.
  • L’incontinence « fonctionnelle » qui survient parfois chez les personnes âgées. Le patient n’arrive pas à se retenir sans que l’état de sa vessie ne soit en cause. Elle peut également être la conséquence de maladies neurologiques, comme la maladie d’Alzheimer.

Comment identifier la cause ?

L’interrogatoire et l’examen clinique permettent le plus souvent de se faire une idée de la cause. Mais des examens complémentaires vont permettre de préciser ce diagnostic (bilan urodynamique, examens de la fonction rénale, échographie de la vessie et de la prostate…).

Quel traitement peut-on me proposer ?

Le traitement va dépendre de la cause.

  • Dans l’incontinence liée à une hyperactivité vésicale, un traitement par médicaments est instauré. Un neuromodulateur vésical peut être posé pour provoquer le réflexe de miction : cela consiste à mettre sous la peau une sorte de petit pacemaker qui stimule des racines nerveuses impliquées dans la miction. On peut aussi faire, dans la paroi vésicale, des injections de toxine botulique qui ont un effet relaxant sur la vessie.
  • Dans l’incontinence par regorgement, le traitement repose sur la levée de l’obstacle s’il est identifié (résection de la prostate, ablation de la prostate…). Si le regorgement est lié à une « vessie neurologique », des auto-sondages ou un sondage à demeure (permanent) sont parfois envisagés.
  • Dans l’incontinence par faiblesse du sphincter urinaire, la rééducation de ce sphincter par des contractions répétées des muscles du périnée constitue une première approche. Des bandelettes insérées sous l’urètre sont aussi parfois proposées.

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